Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 16:49

Victoire du loup et du bon sens contre les arnaques de l’État

L’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS), vient d’obtenir une nouvelle victoire contre un arrêté illégal de tir de loup en Isère. Face à la mauvaise foi et à l’acharnement de l’État, le juge a retenu la totalité des arguments de l’ASPAS !
À la demande de l’ASPAS, le Tribunal administratif de Grenoble vient de suspendre, le 1er août, l’arrêté préfectoral du 11 juillet 2014 pris par le Préfet de l’Isère, autorisant l’abattage d’un loup.
Cette décision de justice souligne notamment :

  • l’absence de mesures effectives de protection du troupeau,
  • l’incohérence du territoire retenu par le préfet : un seul loup a été identifié sur ce périmètre, des attaques ont été recensées sur seulement 5 des 12 communes retenues, et ce territoire comprend des zones où le prédateur n’est même pas encore installé !

De plus, le tir de prélèvement a été autorisé sans tir de défense préalable : la loi prévoit ce cas de figure uniquement si le tir de défense ne peut être mis en place pour des raisons techniques et pratiques ou en cas de dommages exceptionnels. Ici, aucune de ces conditions n’était remplie.

L’État continue de masquer son inaction face à une filière ovine en crise, en se servant du loup comme bouc émissaire. Touchée par la surproduction et mal adaptée à la concurrence internationale, cette filière ne subsiste aujourd’hui que grâce aux subventions. La destruction d’un loup ne calmera pas les éleveurs excédés par cette situation.

L’ASPAS condamne fermement la politique anti-loup relayée par le gouvernement et déplore que l’État autorise aussi systématiquement des tirs de loups. Les mesures de protection continuent d’être mal et peu employées en France, alors qu’elles montrent de très bons résultats dans d’autres pays.

Contact presse : Pierre Athanaze, Président de l’ASPAS, tél. 06 08 18 54 55

- See more at: http://www.aspas-nature.org/10009/victoire-du-loup-et-du-bon-sens-contre-les-arnaques-de-letat/#sthash.WqYtjyUP.dpuf

Partager cet article
Repost0
11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 21:16

Délinquance :
le préfet anti-loup retire ses arrêtés illégaux


Pas fier, le préfet des Hautes-Alpes, après sa tartarinesque battue aux loups (espèce protégée) en plein cœur du Parc national des Écrins (espace protégé), qui n’a rien donné. L’ASPAS et la LPO PACA l’attaquent. Monsieur Besnard retire alors discrètement son arrêté d’autorisation de tir, qu’il savait illégal…

Hier matin 10 juillet à 5 heures, une battue « d’effarouchement des loups » totalement illégale s’est déroulée dans la zone cœur du Parc, où avait eu lieu une attaque de troupeau par des canidés : la réglementation interdit toute perturbation de la faune sauvage.

Aucun tir n’étant permis dans cette zone, une quinzaine de tireurs attendaient les animaux en périphérie afin de contourner l’interdiction et terminer le travail. Opération aussi tapageuse qu’inutile : aucun loup ne s’y est laissé prendre. Aucune attaque de troupeau n’ayant eu lieu en périphérie, cette battue était donc injustifiée et tout aussi illégale que l’effarouchement.

Cette manoeuvre a été rendue possible par un arrêté de Pierre Besnard, préfet des Hautes-Alpes, avec la complicité de Bertrand Galtier, directeur du Parc national des Écrins, aidé d’une partie de ses agents. Rappelons qu’un préfet est censé représenter la loi, un directeur de Parc protéger notre patrimoine naturel. Les espaces sauvages réellement protégés représentent moins de 1 % du territoire français, mais c’est encore trop : ce sont les troupeaux, largement subventionnées par les contribuables, qui sont prioritaires sur notre nature, envers et contre tous.

L’ASPAS et la LPO PACA ont donc attaqué en urgence cette autorisation de tir, sans pouvoir fournir à la justice le texte en question. Et pour cause : hier soir, la préfecture a pudiquement refusé de communiquer son propre arrêté ordonnant l’opération de « prélèvement ». Celui-ci vient juste d’être publié en ligne… accompagné d’un autre qui l’abroge ! En effet, le préfet est parfaitement conscient de l’illégalité de ses décisions.

À force de craindre la colère d’une poignée d’éleveurs locaux, qui ne jouent pas le jeu de la cohabitation, les élus et leur administration vont finir par affronter celle des millions de citoyens et de vacanciers demandeurs de nature. De leur côté aussi, la révolte gronde…

Contacts presse :

Pierre Athanaze, Président de l'ASPAS, tél. 06 08 18 54 55
Pierre Rigaux, LPO PACA, tél. 06 19 86 52 65

Partager cet article
Repost0
10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 16:30
S. Royal chasse une espèce protégée dans un espace protégé

loup-carre.M.QuiotAlors que Mme Royal reconnaissait le 28 juin dernier que « pour la première fois les dommages n’ont pas augmenté entre 2012 et 2013 » ses services et préfectures organisent « la chasse au loup » y compris au cœur même du Parc National des Écrins, zone censée préserver le patrimoine naturel des Français.

Le Préfet des Hautes-Alpes vient d’autoriser des battues d’effarouchement en zone cœur du Parc National des Écrins ! Alors que ces espaces sont en théorie les mieux protégés par l’arsenal législatif français (interdiction de perturbation sonore entre autres), des chasseurs, lieutenants de louveterie, agents ONCFS et de parcs nationaux sont depuis tôt ce matin en train d’effaroucher l’ensemble de la faune sauvage du parc des Écrins pour tenter d’en faire sortir des loups, attendus en limite extérieure au parc par des chasseurs pour être abattus !

_MG_3988Cela représente une très grave entorse à la réglementation sur les parcs nationaux, à une période où la plupart des jeunes animaux sauvages sont totalement dépendants de leurs parents. Ces effarouchements à l’aide de pétards et autres moyens sonores vont gravement perturber le milieu, avec de graves conséquences pour une grande partie de la faune sauvage.

L’ASPAS dépose donc un recours aujourd’hui même contre ces arrêtés tout aussi illégaux que dangereux.

Par ailleurs, le même préfet des Hautes-Alpes a annoncé mettre en place une mesure « expérimentale » consistant à ne plus faire de constat et d’expertise lors « d’attaque » sur des troupeaux concernant moins de 5 animaux. Les éleveurs seraient donc remboursés sans constat, et les dégâts directement imputés au loup ! Quelle que soit la cause de la mort …

L’ASPAS demande à Mme la Ministre et aux préfets de ne plus céder au populisme anti-loup qui ne résoudra en rien les problèmes de la crise de la filière ovine. Ceux-ci sont dus à des accords commerciaux internationaux et non à la présence de 300 loups. Nos voisins espagnols cohabitent avec plus de 2500 loups, les italiens avec 1500. Pourtant là-bas, il n’y a pas de battues au loup, ni dans les espaces protégés, ni ailleurs. La filière ovine n’y est pas non plus en crise.

L’ASPAS exhorte la ministre de l’Écologie à passer, enfin, des discours aux actes concernant la protection de la biodiversité, dont le loup est un bel ambassadeur, pour le respect du patrimoine national et des générations futures.

Contact presse : Pierre Athanaze, Président de l’ASPAS, tél. 06 08 18 54 55

- See more at: http://www.aspas-nature.org/9856/s-royal-chasse-une-espece-protegee-dans-un-espace-protege/#sthash.GrteU1BN.dpuf

Partager cet article
Repost0
2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 19:47

Ce matin, nous avons eu la visite d'un lucane cerf-volant. Un gros "pok" sur la vitre et nous avons récupéré l'insecte tombé sur le dos sur le balcon.

En position d'attaque dans la boite d'observation.

En position d'attaque dans la boite d'observation.

Le lucane ou Lucanus cervus est un coléoptère. `

 

Cet insecte est l'aboutissement d'un cycle de 5 à 6 ans entre la ponte, les quatres stades larvaires et cet insecte qui vivra deux mois.

 

Pendant ces deux mois, il vit surtout sur ses réserves ou boit la sève des arbres et se reproduit.

 

 

Le visiteur du matin

Il existe 900 espèces de lucanes dans le monde, surtout en Asie, Afrique et Australie. Toutes ces espèces sont liées aux arbres dans lesquels il assurent leurs cycles de vie et peuvent boire la sève.

Il retrouve la liberté ...
Il retrouve la liberté ...

Il retrouve la liberté ...

Et cela se termine pas des croquis sur le vif ..
Et cela se termine pas des croquis sur le vif ..

Et cela se termine pas des croquis sur le vif ..

Partager cet article
Repost0
9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 06:36

Je suis un peu sur pris en ce moment donc le blog se réveille doucement !!

Panoramique de la plage de Malo

Panoramique de la plage de Malo

Partager cet article
Repost0
13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 17:12

Après les menaces de morts explicites sur la voie publique et les murs des bâtiments dans les hautes alpes ( cf site ASPAS ) , après les saccages impunis des locaux d'associations de protection des animaux, voila la punition par les élus …… :

 

Le Conseil général des Hautes-Alpes ne veut plus travailler avec la LPO suite à la suspension d’un arrêté de tir de loup.

Le président du Conseil Général des Hautes-Alpes, Jean-Yves Dusserre, considère qu’il est anormal d’exercer un recours contre un arrêté préfectoral illégal et bafoue ainsi les lois de la République. Il dénonce la convention que le lie avec la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) sous prétexte que celle-ci, avec l’ASPAS et FERUS, a fait suspendre l’arrêté préfectoral, jugé illégal, du préfet des Hautes-Alpes concernant le prélèvement d’un loup pour une soit disant attaque contre un troupeau qui n’était ni protégé, ni gardé et livré à lui-même.

M. Dusserre reproche à la LPO de « remettre en cause les actes de protection du pastoralisme » et prend ce prétexte pour rompre le partenariat qui unit le CG 05 et la LPO pour la création d’un refuge.

Voila comment un élu du peuple, président de Conseil Général, traite une décision souveraine et indépendante de justice, par dessus la jambe… Les juges apprécieront !

Les électeurs également le moment venu, nous n’en doutons pas..

Ferus tient à manifester sa solidarité avec la LPO comme avec la SAPN (Société Alpine de Protection de la Nature) dont les locaux ont été saccagés à Gap, en toute impunité, par les éleveurs.

 

 

Source Ferus.

 

 

Partager cet article
Repost0
17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 17:18

Il n'y aura pas de battue au loup !
L'ASPAS obtient à nouveau la suspension des tirs de loups,
cette fois-ci dans les Alpes-de-Hautes Provence

 Après la suspension, le 4 octobre dernier, de 7 arrêtés de tirs du préfet des Alpes-Maritimes, ce sont aujourd’hui deux arrêtés du préfet des Alpes-de-Haute-Provence qui sont suspendus par le Tribunal administratif de Marseille à la demande de l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS). Ces arrêtés autorisaient l'abattage de loups dans le cadre d’une battue au « gibier », sur les secteurs concernés par les tirs de « prélèvement ». 

Il n'y aura pas de battue au loup !
L'ASPAS obtient à nouveau la suspension des tirs de loups,
cette fois-ci dans les Alpes-de-Hautes Provence

Après la suspension, le 4 octobre dernier, de 7 arrêtés de tirs du préfet des Alpes-Maritimes, ce sont aujourd’hui deux arrêtés du préfet des Alpes-de-Haute-Provence qui sont suspendus par le Tribunal administratif de Marseille à la demande de l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS). Ces arrêtés autorisaient l'abattage de loups dans le cadre d’une battue au « gibier », sur les secteurs concernés par les tirs de « prélèvement ».

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 19:59

Victoire pour le loup ! Notre collectif d'associations obtient l’arrêt
des battues dans les Alpes-Maritimes

 

Le Tribunal administratif de Nice vient, à la demande de l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS), France Nature Environnement et Ferus, de suspendre aujourd'hui les arrêtés des 13 et 20 septembre 2013 pris en toute illégalité par le Préfet des Alpes-Maritimes. Ces arrêtés autorisaient l'abattage de loups dans le cadre d’une battue au « gibier », sur les secteurs concernés par les tirs de « prélèvement ».

Le Juge a en effet estimé que les tirs en battue par les chasseurs, tels que prévus dans ces arrêtés, sans la présence et le contrôle technique des agents de l’ONCFS, bafouaient l’article 28 du plan loup et n’est pas dans l’esprit de la Directive Habitat.

L’autorisation de battues pour une espèce protégée au niveau européen constitue indéniablement un recul inacceptable en matière de protection de la nature. Régression d’autant plus déplorable qu’aucun représentant officiel de l’État n’était censé encadrer ces battues, laissant ainsi carte blanche à des chasseurs.

 

Deux loups ont pourtant déjà été abattus en application de ces arrêtés illégaux :

  • une louve abattue sur la commune de Saint-Étienne de Tinée, à laquelle s’ajoute un autre loup blessé par un tir mais non retrouvé, le 21 septembre dernier. S’il n’est pas encore mort, il ne passera pas l’hiver, comme les louveteaux de la femelle…
  • un autre loup abattu sur la commune de Beuil, le 22 septembre.
Alors que cinq départements s’organisent en toute illégalité autour de l’abattage de Canis lupus, 80% des Français* sont «farouchement opposés à son éradication» et 76 % considèrent que le loup a toute sa place dans la nature en France.
Enfin, 75 % des personnes interrogées par l’IFOP jugent inacceptable «que l’État français fasse abattre certaines espèces protégées, telles que le loup, le vautour ou le bouquetin, au motif qu’elles peuvent représenter un risque».
Le gouvernement autorise pourtant systématiquement sa destruction et cède à la pression de seulement 6 % des français se montrant fermement opposés à sa présence.

Les associations déplorent de devoir avoir recours à la justice pour faire respecter la loi et éviter le carnage, quand elles y arrivent à temps… Les mesures de protection des troupeaux (gardiennage et surveillance) ne sont pas encore suffisamment appliquées et contrôlées en France. Les associations requérantes et partenaires (SFEPM, LPO Paca, WWF, One Voice… ) demandent qu'un protocole national, loin des pressions locales, soit mis en place pour évaluer l'efficacité de ces mesures pour chaque troupeau avant de recourir à l’abattage d’un loup.

Combien de temps encore l’État se servira du loup comme bouc émissaire de la crise de la filière ovine ? Combien de temps pour qu’enfin les affirmations et propositions des spécialistes du loup soient reconnues et mises en place par les services de l’État ? Les associations condamnent fermement la politique relayée par le gouvernement.


*Source : Sondage IFOP, commandé par l’ASPAS et One Voice, du 24 au 27 septembre 2013, sur un panel de 1000 personnes représentatives de la population française.

 


Contacts presse :

ASPAS : Pierre Athanaze - 06 08 18 54 55 
FERUS : Jean-François Darmstaedter - 06 30 20 59 64 
FNE Jean-David Abel - 06 77 04 23 30
Me Benoît Candon, avocat représentant l’ASPAS et Ferus : 
06 47 98 49 43

  

Victoire pour le loup ! Notre collectif d'associations obtient l’arrêt
des battues dans les Alpes-Maritimes

 

Le Tribunal administratif de Nice vient, à la demande de l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS), France Nature Environnement et Ferus, de suspendre aujourd'hui les arrêtés des 13 et 20 septembre 2013 pris en toute illégalité par le Préfet des Alpes-Maritimes. Ces arrêtés autorisaient l'abattage de loups dans le cadre d’une battue au « gibier », sur les secteurs concernés par les tirs de « prélèvement ».

Le Juge a en effet estimé que les tirs en battue par les chasseurs, tels que prévus dans ces arrêtés, sans la présence et le contrôle technique des agents de l’ONCFS, bafouaient l’article 28 du plan loup et n’est pas dans l’esprit de la Directive Habitat.

L’autorisation de battues pour une espèce protégée au niveau européen constitue indéniablement un recul inacceptable en matière de protection de la nature. Régression d’autant plus déplorable qu’aucun représentant officiel de l’État n’était censé encadrer ces battues, laissant ainsi carte blanche à des chasseurs.

 

Deux loups ont pourtant déjà été abattus en application de ces arrêtés illégaux :

  • une louve abattue sur la commune de Saint-Étienne de Tinée, à laquelle s’ajoute un autre loup blessé par un tir mais non retrouvé, le 21 septembre dernier. S’il n’est pas encore mort, il ne passera pas l’hiver, comme les louveteaux de la femelle…
  • un autre loup abattu sur la commune de Beuil, le 22 septembre.
Alors que cinq départements s’organisent en toute illégalité autour de l’abattage de Canis lupus, 80% des Français* sont «farouchement opposés à son éradication» et 76 % considèrent que le loup a toute sa place dans la nature en France.
Enfin, 75 % des personnes interrogées par l’IFOP jugent inacceptable «que l’État français fasse abattre certaines espèces protégées, telles que le loup, le vautour ou le bouquetin, au motif qu’elles peuvent représenter un risque».
Le gouvernement autorise pourtant systématiquement sa destruction et cède à la pression de seulement 6 % des français se montrant fermement opposés à sa présence.

Les associations déplorent de devoir avoir recours à la justice pour faire respecter la loi et éviter le carnage, quand elles y arrivent à temps… Les mesures de protection des troupeaux (gardiennage et surveillance) ne sont pas encore suffisamment appliquées et contrôlées en France. Les associations requérantes et partenaires (SFEPM, LPO Paca, WWF, One Voice… ) demandent qu'un protocole national, loin des pressions locales, soit mis en place pour évaluer l'efficacité de ces mesures pour chaque troupeau avant de recourir à l’abattage d’un loup.

Combien de temps encore l’État se servira du loup comme bouc émissaire de la crise de la filière ovine ? Combien de temps pour qu’enfin les affirmations et propositions des spécialistes du loup soient reconnues et mises en place par les services de l’État ? Les associations condamnent fermement la politique relayée par le gouvernement.


*Source : Sondage IFOP, commandé par l’ASPAS et One Voice, du 24 au 27 septembre 2013, sur un panel de 1000 personnes représentatives de la population française.

 

Télécharger la brochure:
« 
Loup : pour en finir avec les
contre-vérités sur le pastoralisme et sur la chasse 
»


Contacts presse :

ASPAS Pierre Athanaze - 06 08 18 54 55 
FERUS : Jean-François Darmstaedter - 06 30 20 59 64 
FNE Jean-David Abel - 06 77 04 23 30
Me Benoît Candon, avocat représentant l’ASPAS et Ferus : 
06 47 98 49 43

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 11:32

Communiqué de presse, le 4 octobre 2013

Accidents de chasse :
Décès d'un enfant de 6 ans,
le macabre scandale continue

 

C’est le « sinistre de répétition » : depuis l’ouverture, les accidents se suivent et se ressemblent. Suite à un horrible concours de circonstances, l’enfant blessé dimanche, près d’Amiens dans la Somme, est décédé mercredi des suites de ses blessures. Ce nouveau drame de la chasse fait suite à une interminable liste d’accidents de chasse qui ont coûté la vie à des promeneurs, vététistes, cyclistes et autres usagers de la nature ces dernières années. L’ASPAS, qui réclame une trêve de la chasse le dimanche, attend une réaction immédiate du Gouvernement.

Bien sûr, cet accident stupide est en partie dû au hasard, mais il montre à quel point l’usage des armes à feu est délicat, et son encadrement laxiste dans notre pays. Un chasseur va se soulager dans un buisson, un adolescent de 16 ans qui l’accompagne recharge son fusil, le chien aurait fait tomber l’arme, et le coup atteint le fils du chasseur, âgé de 6 ans. Cet accident est révélateur d’une pratique malheureusement répandue et irresponsable, celle d’autoriser des enfants à venir assister à des actes de chasse. Que font des enfants et des ados au milieu d’un « loisir » qui se pratique avec des armes à feu puissantes ?

Ce drame n’est pas un cas isolé, puisque d’autres accidents de chasse ayant entraîné la mort d’un enfant ont déjà été recensés les années précédentes. En France, la chasse n’est pas seulement une activité terriblement dangereuse pour ses pratiquants (plusieurs dizaines de morts chaque année, des dizaines de blessés), elle l’est également pour tous les usagers de la nature.

Les rares mesures de sécurité mises en place par les chasseurs (signalisation, gilets fluorescents) ne suffisent donc pas à garantir la sécurité des citoyens.

Les accidents survenant majoritairement le dimanche (60%), l’ASPAS réclame depuis des années une simple mesure de bon sens : l’arrêt de la chasse le dimanche.

Notre association attend, encore et toujours, une prise de position énergique ainsi qu’une décision claire et immédiate du Gouvernement à ce sujet.

 

En savoir plus sur la campagne de l'ASPAS

Contact presse :

Pierre Athanaze - Président de l'ASPAS : tél. 06 08 18 54 55

 
Partager cet article
Repost0
30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 17:39

Communiqué de presse, le 30 septembre 2013

Alors que le gouvernement les massacre
80 % des Français sont favorables aux loups

 

Publié aujourd’hui, un sondage IFOP réalisé pour les associations ASPAS et One Voice, révèle que les Français aiment les loups et qu’ils réclament leur protection. Sur le terrain, ces animaux magnifiques sont chassés sous la pression d’une poignée d’extrémistes anti-nature, avec la bénédiction de l’État… Quel rôle jouent les Écologistes au pouvoir ?

Le loup (Canis lupus) est une espèce protégée par la loi, mais pas par nos élus. Pourtant, 76 % des Français considèrent que le loup a toute sa place dans la nature en France, et 80 % sont farouchement opposés à son éradication. Seulement 6 % de nos compatriotes se montrent fermement opposés à sa présence, notamment chez les plus de 65 ans. Malgré une proportion très légèrement plus forte des jeunes et des femmes, l’adhésion au loup est donc globale et massive.

 
Il en va de même pour les autres espèces animales de notre patrimoine. Une forte majorité des personnes interrogées (75 %) trouve totalement inacceptable que l’État français fasse abattre certaines espèces protégées, telles que le loup, le vautour ou le bouquetin, au motif qu’elles peuvent représenter un risque.

Or, sur le terrain, les chasses au loup se multiplient sans limite réelle. Le plan loup prévoyait l’abattage de 24 individus, soit au moins 10 % de la population, alors que tuer un loup ne change en rien les problèmes de la filière ovine. En 2013, 4 loups ont été officiellement abattus, dont une femelle allaitant 5 louveteaux, certainement morts depuis. Deux autres ont été grièvement blessés par des tirs officiels, probablement morts aussi, ou qui mourront cet hiver. Il faut y ajouter 3 cadavres retrouvés (1 de mort indéterminée et 2 par empoisonnement). Sans compter le braconnage dû au manque de transparence des opérations d’abattage. Cela ne calme en rien la poignée d’excités qui réclament avec violence la stérilisation de nos terroirs.

Quand la majorité des contribuables demande (ou est supposée demander) une ligne de TGV, une autoroute ou un aéroport, l’État envoie les CRS pour contraindre les opposants à respecter la majorité. Quand les électeurs demandent majoritairement la préservation de leur patrimoine naturel, pourquoi cette surdité des élus, notamment « écologistes » ? Exaspérées par cette situation injustifiable, d’autres associations commencent déjà à proposer le boycott des produits à base de brebis…

  

Communiqué de presse, le 30 septembre 2013

Alors que le gouvernement les massacre
80 % des Français sont favorables aux loups

 

Publié aujourd’hui, un sondage IFOP réalisé pour les associations ASPAS et One Voice, révèle que les Français aiment les loups et qu’ils réclament leur protection. Sur le terrain, ces animaux magnifiques sont chassés sous la pression d’une poignée d’extrémistes anti-nature, avec la bénédiction de l’État… Quel rôle jouent les Écologistes au pouvoir ?

Le loup (Canis lupus) est une espèce protégée par la loi, mais pas par nos élus. Pourtant, 76 % des Français considèrent que le loup a toute sa place dans la nature en France, et 80 % sont farouchement opposés à son éradication. Seulement 6 % de nos compatriotes se montrent fermement opposés à sa présence, notamment chez les plus de 65 ans. Malgré une proportion très légèrement plus forte des jeunes et des femmes, l’adhésion au loup est donc globale et massive.

 
Il en va de même pour les autres espèces animales de notre patrimoine. Une forte majorité des personnes interrogées (75 %) trouve totalement inacceptable que l’État français fasse abattre certaines espèces protégées, telles que le loup, le vautour ou le bouquetin, au motif qu’elles peuvent représenter un risque.

Or, sur le terrain, les chasses au loup se multiplient sans limite réelle. Le plan loup prévoyait l’abattage de 24 individus, soit au moins 10 % de la population, alors que tuer un loup ne change en rien les problèmes de la filière ovine. En 2013, 4 loups ont été officiellement abattus, dont une femelle allaitant 5 louveteaux, certainement morts depuis. Deux autres ont été grièvement blessés par des tirs officiels, probablement morts aussi, ou qui mourront cet hiver. Il faut y ajouter 3 cadavres retrouvés (1 de mort indéterminée et 2 par empoisonnement). Sans compter le braconnage dû au manque de transparence des opérations d’abattage. Cela ne calme en rien la poignée d’excités qui réclament avec violence la stérilisation de nos terroirs.

Quand la majorité des contribuables demande (ou est supposée demander) une ligne de TGV, une autoroute ou un aéroport, l’État envoie les CRS pour contraindre les opposants à respecter la majorité. Quand les électeurs demandent majoritairement la préservation de leur patrimoine naturel, pourquoi cette surdité des élus, notamment « écologistes » ? Exaspérées par cette situation injustifiable, d’autres associations commencent déjà à proposer le boycott des produits à base de brebis…

A lire et diffuser largement.

Partager cet article
Repost0