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24 août 2007 5 24 /08 /août /2007 20:27
Juillet 2007 : Alpages du col du Glandon, une femelle faucon crécerelle chasse de bloc en bloc.



Elle recherche des criquets comme celui ci dessous :



Y'a pas d'echelle mais ils font environ 4cm de long.

La technique de chasse observée est celle de l'affût, le faucon se perche sur un bloc de rocher et observe. Lors qu'il aperçoit un criquet, il décolle et  attrape l'insecte.



ensuite elle repart sur un bloc et déguste sa prise.



Pour le plaisir de la beauté du site, un tour d'horizon du coin !



coté Grandes Rousses


Coté Belledonne



Lac de Grand Maison

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29 juillet 2007 7 29 /07 /juillet /2007 11:19
Brouage, le 17 Juillet 2007, une cigogne dans un champ en train de chasser.

Après quelques recherches, il semble que la région accueille nombre de ces oiseaux.




La première présence remarquée d'une cigogne blanche date de 1841.

La première nidification est notée en 1960 par un couple installé près du canal de Charras dans la région de Rochefort.

De 1960 à 1966, la présence, la nidification et la reproduction des cigognes est continue.

1978, après 10 ans d'interruption, la cigogne blanche réapparait comme nidificatrice dans les marais de Brouage.
Des couples vont venir s'installer grâce également à des supports ( plateformes ) installés par les ornithologues locaux.

Actuellement, c'est plus d'une centaine de couples qui est présente en Charente maritime en faisant la plus importante de cigognes blanches après l'Alsace.



Carte d'identité des cigognes charentaises :


Ciconia ciconia

Poids : 3,5 à 4,4 kg.
Envergure : 1,80 m.
Pontes à partir de mai.
Envol des jeunes à partir de fin juin.
4 à 5 oeufs en moyenne.
Durée de l'incubation 33 à 34 jours.
Envol des jeunes entre 55 à 65 jours.



40% des jeunes meurent dans la première année.
78 à 80% des adultes survivent.
Les oiseaux reviennent sur le lien de leur naissance à partir de 2 ans et sont reproducteurs à partir de 3 ans.
Plus de 80% des individus reviennent à leurs nids d'une année à l'autre.
Longévité moyenne : 8 ans.
Longévité maximale : 17 ans.

Nombre de descendants maximum produits par un individus au cours de sa vie : 32.
82% des individus produisent moins de 10 descendants.



L'étude des cigognes charentaises a montré que c'est un population sauvage et que leur lien d'hivernage sont l'Afrique sahélienne et l'Espagne.
Au sahel, la survie des jeunes est liée à la quantité d'eau qui tombe au sahel alors qu'en Espagne c'est lié aux décharges à ciel ouvert qui permettent aux cigognes de se nourrir.




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27 juillet 2007 5 27 /07 /juillet /2007 13:45
En faisant le tri dans mes photos numériques, je me suis dit que faire le point sur les hirondelles serait intéressant !

5 espèces sont visibles en France avec des répartitions différentes:

Trois espèces se trouvent sur toute la France : hirondelle des rivages ( liée toutefois à l'eau ), hirondelle rustique et hirondelle des fenêtres.

Deux espèces se retrouvent dans le sud et sud ouest de la France : hirondelle des rochers et hirondelle rousseline.

On ne reviendra pas sur la migration des hirondelles qui sont visibles chez nous classiquement au printemps jusqu'en automne. L'observation montrant qu'en fait nombre d'hirondelles passent l'hiver dans le sud de la France.




Hirondelle rustique reconnaissable à ses taches rouges sous le bec et sur le front, son ventre blanc et sa bande pectorale bleu métallique.

C'est l'hirondelle la plus répandue en France, celle ci a été prise à Montolivet en Seine et Marne.

Elle niche en général dans les granges et les étables. elle était nommée encore il n'y a pas longtemps hirondelle des cheminées au temps où elle nichait dans les conduits.

Elle pèse de 18 à 20 g pour une envergure de 30 cm environ.


( hirondelles rustiques : Canon Ixus 900 et zwarosky ATS 80 HD )

L'hirondelle de fenêtre est tout aussi abondante que l'hirondelle rustique.

Elle niche en général à l'extérieur des bâtiments sous les gouttières et les avant-toits.



L'hirondelle des fenêtres pèse entre 15 et 25g et mesure une trentaine de cm d'envergure.
Le dessus du corps est bleu noir à reflets métalliques d'où se détache un petit croupion blanc. Tout le dessous du corps est d'un blanc très pur.


( hirondelles des fenêtres - pointe saint matthieu et ile de sein - bridge Panasonic FZ7 )


L'hirondelle des rivages est répartie de façon partielle et surtout près des berges des rivières ou des fleuves. Celles des photos sont prise en bord de mer à Kerlouan en Finistère. Elle ont creusé leur nid dans des terriers sur les rives de l'océan.



C'est une hirondelle assez fréquente mais mal connue.

C'est une petite hirondelle qui pèse une quinzaine de grammes et dont  l'envergure est de 25 cm.

Les deux sexes sont très semblables : brun foncé sur le dessus et blanc sur le dessous avec une bande pectorale brunâtre


( Hirondelles des rivages - Kerlouan plage de Ménéham - bridge Panasonic FZ-7 )


Les hirondelles sont menacées et pourraient disparaitre de certaines zones. Elles sont les victimes indirectes de l'agriculture intensive grande consommatrice d'herbicides et d'insecticides, réduisant ainsi les possibilité de nourriture des petits.
Elle sont également pour ,les hirondelles rustiques victime de la dépastoralisation et le reconversion des étables et écuries en résidences secondaires, ceci à pour conséquence de vider certaines zones de ces oiseaux puisqu'ils ne trouvent pas d'endroits pour construire leurs nids.


Bibliographie succinte :

Les hirondelles - les sentiers du naturaliste - editions Délachaux et Niestlé

La Hulotte :

N°6 : le journal d'une jeune hirondelle
N °58 : Le retour des hirondelles
N°60 : La construction des nids des hirondelles
N°62 : l'hirondelle en pénitence
N°64 : Les ennemis de l'hirondelle
N°67 : Le grand bourreau gris des hirondelles
N°70 : Le départ des hirondelles et leur grande migration.
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20 juillet 2007 5 20 /07 /juillet /2007 16:06
Un petit tour du lac de Der histoire de voir ce qu'il reste comme oiseaux en plein été.

Au loin sur la lagune à partir de la digue dans les arbres morts de nombreux cormorans qui nichent.

Dans le petit lac au début de la digue:

deux cygnes qui chassent.




Dans un arbre, un héron cendré est au repos



Plus loin vers l"observatoire près de Der nature quelques oiseaux :



Un héron cendré  en chasse ça va lentement, très lentement mais c'est terriblement efficace : 50 % des attaques ramènent des proies



Un bébé poule d'eau qui se repose sur une souche. Dans les herbage inondés quelques poules d'eau et des foulques avec leurs petits.



Une sterne pierregarin en sentinelle. La colonie est sur deux barges aménagée pour la reproduction de ces animaux.



La grande aigrette, elle est arrivée pour chasser , comme le héron c'est lent et terriblement efficace.



Photos réalisées avec une swarovsky AT 80 HD et une apn Canon Ixus 900 TI



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18 juillet 2007 3 18 /07 /juillet /2007 20:01
Plaine de l'Arselle par temps très humide au moment où le soleil de juillet pointe un peu, dans les brousailles, le chien marche sur un orvet.

Une bonne occasion de l'observer.



l'orvet n'est pas un serpent mais un lézard. C'est le seul lézard d'Europe qui est apode ( sans pattes ni parties saillantes sur le corps. ).
Il a des paupières, un corps lisse d'aspect brillant


Cet animal  se nourrit d'invertébrés : limaces, chenilles etc...

 
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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 20:13
Dimanche 8 juillet, virée rapide dans Belledonne près de chamrousse où nous avons profité d'une fenêtre météo pour aller voir les chamois.

Bonne pioche ils étaient en pature ( 16H45) !



du coup on a sorti l'attirail : lunette terrestre, appareil numérique !



Des vrais acrobates que la structure de leurs sabots permet :





Les habitudes de ces animaux sont assez prévisibles :

En soirée et le matin la recherche de nourrriture, puis la sieste tranquillement !





l'alerte au moindre bruit non habituel :




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11 juin 2007 1 11 /06 /juin /2007 21:01
Voila une rencontre tres plaisante ce soir en rentrant vers 18h à coté de la maison






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28 mai 2007 1 28 /05 /mai /2007 07:48
Une promenade au Lac Saint Clair pour constater quelques naissances




Du coté du petit pont, une foulque avec ses petits.



Ils sont couverts de duvet et n'ont que quelques plumes oranges autour du crane.



Les petits sont tres actifs à la recherche de nourriture, ils sont également relativement indépendants puisque s'éloignant du parent relativement loin.



D'autres petits sont aussi dans le lac en ce moment : Les petits des crapauds dont j'avais parlé il y a quelques temps.



Ils n'ont pas de pattes encore? Ils sont extremement nombreux a tel point qu'ils forment parfois des amas noirs grouillants.


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14 avril 2007 6 14 /04 /avril /2007 18:27
Un petite virée au Lac du Bourget pour voir ce qu'il reste d'oiseaux après les départ d'hiver, avant l'arrivage d'été et le passage de printemps !!!

Tout d'abord un nouvel oiseau pour moi : le tadorne tasarca, c'est un oiseau qui evadé d'élevage s'est adapté à la région.




A cette époque, nous avons surtout vu des couples en train de se former ou déjà formés : Cas des Nettes Rousses, des Harles Bièvres


Nette rousse


Couple de Harles


Même les cormorans s'y sont mis !!


Couple de cormorans


Une photo d'un canard souchet avec son bec caractéristique :


Et dans la miniature, le tarier pâtre :



Au site des Mottets sur la plage, un couple de Goeland qui couve sa future descendance :


Parfois les nids sont dans des endroits vraiment inattendus comme celui de cette foulque dans le port de Conjux :



Et sur le bord du chemin, le cygne fait son nid.



Et quel est la mammifère qui laisse ces traces un peu partout autour du lac ?





Et pour finir, cerise sur le gateau : la couvée de colverts






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12 avril 2007 4 12 /04 /avril /2007 19:51
Dernier coup de projecteur sur cette magnifique région.

Tout d'abord, coup de projecteur sur le flamant rose ( Phoenicopterus ruber ) :

C'est un oiseau caractéristique des grands étangs saumâtres et salés du littoral méditerranéen.


Le flamant est un oiseau que l'on trouve régulièrement en Camargue et sur les étangs du Languedoc-Roussillon.
Il est devenu un des plus abondant avec en 1986 pas moins de 20 000 couples qui se sont reproduits sur l'étang du Fangassier en Camargue sans compter les 20 000 individus répartis depuis une dizaine d'année entre la presqu'île de Giens et l'étang du Canet.


La situation n'a pas été aussi fleurissante pour les flamants roses.
L'industrialisation de Fos sur Mer, l'extension de l'aviation civile et militaire, la prolifération du  goéland leucophée  prédateur  des oeufs ainsi  que la  perte de  leur îlot de reproduction due  à  l'érosion ont failli  disparaitre.


Les flamants ont maintenant des zones de tranquillité pour leur reproduction. Ils sont étudiés, bagués.
Ceci a permis de savoir que certains sont sédentaires, d'autres migrateurs : Italie, Sardaigne, Espagne, Turquie, même en Mauritanie à 3 500 km.


Avec son bec recourbé et son long cou, le flamant pêche "sa couleur".


Le flamant se nourrit de minuscules crustacés roses, ces animaux donnent cette teinte caractéristique a son plumage.
il attrape les crustacés en grattant la vase et en filtrant la vase avec son bec.


Les flamants vivent en colonies. Leur nid est fait d'un îlot de boue où la femelle pond un oeuf ou deux.


Autres figures légendaires de la Camargue :

les taureaux dont l'élevage a été relancé par l'Impératrice Eugénie

Deux types de taureaux se rencontrent en Camargue : ceux utilisés pour la course camarguaise et ceux utilisés dans les corridas.






Et la Camargue ne serait pas la Camargue sans Crin Blanc et ses cousins !!!







Voilà, c'est la fin du cliché camarguais pour cette série sur le séjour en Camargue.
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