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4 octobre 2013 5 04 /10 /octobre /2013 11:32

Communiqué de presse, le 4 octobre 2013

Accidents de chasse :
Décès d'un enfant de 6 ans,
le macabre scandale continue

 

C’est le « sinistre de répétition » : depuis l’ouverture, les accidents se suivent et se ressemblent. Suite à un horrible concours de circonstances, l’enfant blessé dimanche, près d’Amiens dans la Somme, est décédé mercredi des suites de ses blessures. Ce nouveau drame de la chasse fait suite à une interminable liste d’accidents de chasse qui ont coûté la vie à des promeneurs, vététistes, cyclistes et autres usagers de la nature ces dernières années. L’ASPAS, qui réclame une trêve de la chasse le dimanche, attend une réaction immédiate du Gouvernement.

Bien sûr, cet accident stupide est en partie dû au hasard, mais il montre à quel point l’usage des armes à feu est délicat, et son encadrement laxiste dans notre pays. Un chasseur va se soulager dans un buisson, un adolescent de 16 ans qui l’accompagne recharge son fusil, le chien aurait fait tomber l’arme, et le coup atteint le fils du chasseur, âgé de 6 ans. Cet accident est révélateur d’une pratique malheureusement répandue et irresponsable, celle d’autoriser des enfants à venir assister à des actes de chasse. Que font des enfants et des ados au milieu d’un « loisir » qui se pratique avec des armes à feu puissantes ?

Ce drame n’est pas un cas isolé, puisque d’autres accidents de chasse ayant entraîné la mort d’un enfant ont déjà été recensés les années précédentes. En France, la chasse n’est pas seulement une activité terriblement dangereuse pour ses pratiquants (plusieurs dizaines de morts chaque année, des dizaines de blessés), elle l’est également pour tous les usagers de la nature.

Les rares mesures de sécurité mises en place par les chasseurs (signalisation, gilets fluorescents) ne suffisent donc pas à garantir la sécurité des citoyens.

Les accidents survenant majoritairement le dimanche (60%), l’ASPAS réclame depuis des années une simple mesure de bon sens : l’arrêt de la chasse le dimanche.

Notre association attend, encore et toujours, une prise de position énergique ainsi qu’une décision claire et immédiate du Gouvernement à ce sujet.

 

En savoir plus sur la campagne de l'ASPAS

Contact presse :

Pierre Athanaze - Président de l'ASPAS : tél. 06 08 18 54 55

 
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30 septembre 2013 1 30 /09 /septembre /2013 17:39

Communiqué de presse, le 30 septembre 2013

Alors que le gouvernement les massacre
80 % des Français sont favorables aux loups

 

Publié aujourd’hui, un sondage IFOP réalisé pour les associations ASPAS et One Voice, révèle que les Français aiment les loups et qu’ils réclament leur protection. Sur le terrain, ces animaux magnifiques sont chassés sous la pression d’une poignée d’extrémistes anti-nature, avec la bénédiction de l’État… Quel rôle jouent les Écologistes au pouvoir ?

Le loup (Canis lupus) est une espèce protégée par la loi, mais pas par nos élus. Pourtant, 76 % des Français considèrent que le loup a toute sa place dans la nature en France, et 80 % sont farouchement opposés à son éradication. Seulement 6 % de nos compatriotes se montrent fermement opposés à sa présence, notamment chez les plus de 65 ans. Malgré une proportion très légèrement plus forte des jeunes et des femmes, l’adhésion au loup est donc globale et massive.

 
Il en va de même pour les autres espèces animales de notre patrimoine. Une forte majorité des personnes interrogées (75 %) trouve totalement inacceptable que l’État français fasse abattre certaines espèces protégées, telles que le loup, le vautour ou le bouquetin, au motif qu’elles peuvent représenter un risque.

Or, sur le terrain, les chasses au loup se multiplient sans limite réelle. Le plan loup prévoyait l’abattage de 24 individus, soit au moins 10 % de la population, alors que tuer un loup ne change en rien les problèmes de la filière ovine. En 2013, 4 loups ont été officiellement abattus, dont une femelle allaitant 5 louveteaux, certainement morts depuis. Deux autres ont été grièvement blessés par des tirs officiels, probablement morts aussi, ou qui mourront cet hiver. Il faut y ajouter 3 cadavres retrouvés (1 de mort indéterminée et 2 par empoisonnement). Sans compter le braconnage dû au manque de transparence des opérations d’abattage. Cela ne calme en rien la poignée d’excités qui réclament avec violence la stérilisation de nos terroirs.

Quand la majorité des contribuables demande (ou est supposée demander) une ligne de TGV, une autoroute ou un aéroport, l’État envoie les CRS pour contraindre les opposants à respecter la majorité. Quand les électeurs demandent majoritairement la préservation de leur patrimoine naturel, pourquoi cette surdité des élus, notamment « écologistes » ? Exaspérées par cette situation injustifiable, d’autres associations commencent déjà à proposer le boycott des produits à base de brebis…

  

Communiqué de presse, le 30 septembre 2013

Alors que le gouvernement les massacre
80 % des Français sont favorables aux loups

 

Publié aujourd’hui, un sondage IFOP réalisé pour les associations ASPAS et One Voice, révèle que les Français aiment les loups et qu’ils réclament leur protection. Sur le terrain, ces animaux magnifiques sont chassés sous la pression d’une poignée d’extrémistes anti-nature, avec la bénédiction de l’État… Quel rôle jouent les Écologistes au pouvoir ?

Le loup (Canis lupus) est une espèce protégée par la loi, mais pas par nos élus. Pourtant, 76 % des Français considèrent que le loup a toute sa place dans la nature en France, et 80 % sont farouchement opposés à son éradication. Seulement 6 % de nos compatriotes se montrent fermement opposés à sa présence, notamment chez les plus de 65 ans. Malgré une proportion très légèrement plus forte des jeunes et des femmes, l’adhésion au loup est donc globale et massive.

 
Il en va de même pour les autres espèces animales de notre patrimoine. Une forte majorité des personnes interrogées (75 %) trouve totalement inacceptable que l’État français fasse abattre certaines espèces protégées, telles que le loup, le vautour ou le bouquetin, au motif qu’elles peuvent représenter un risque.

Or, sur le terrain, les chasses au loup se multiplient sans limite réelle. Le plan loup prévoyait l’abattage de 24 individus, soit au moins 10 % de la population, alors que tuer un loup ne change en rien les problèmes de la filière ovine. En 2013, 4 loups ont été officiellement abattus, dont une femelle allaitant 5 louveteaux, certainement morts depuis. Deux autres ont été grièvement blessés par des tirs officiels, probablement morts aussi, ou qui mourront cet hiver. Il faut y ajouter 3 cadavres retrouvés (1 de mort indéterminée et 2 par empoisonnement). Sans compter le braconnage dû au manque de transparence des opérations d’abattage. Cela ne calme en rien la poignée d’excités qui réclament avec violence la stérilisation de nos terroirs.

Quand la majorité des contribuables demande (ou est supposée demander) une ligne de TGV, une autoroute ou un aéroport, l’État envoie les CRS pour contraindre les opposants à respecter la majorité. Quand les électeurs demandent majoritairement la préservation de leur patrimoine naturel, pourquoi cette surdité des élus, notamment « écologistes » ? Exaspérées par cette situation injustifiable, d’autres associations commencent déjà à proposer le boycott des produits à base de brebis…

A lire et diffuser largement.

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 11:49

Insécurité due à la chasse :
Les accidents de la semaine (n°1)

 

Pas une semaine depuis l’ouverture de la chasse, sans que ne se produise un accident ou un incident liée à cette pratique. L'ASPAS a recensé encore ces derniers jours un nouveau mort et de nombreuses exactions ou pressions contre les médias.

Insécurité :
  • Le 16 septembre, un cycliste a été blessé sérieusement à la gorge alors qu’il circulait près de la Forêt de Rennes, seulement deux heures après l’ouverture de la chasse dans ce département.
  • Le 22 septembre, un jeune chasseur de 29 ans succombait à une blessure due à une mauvaise manipulation de son fusil, en Lot-et-Garonne.
L’ASPAS rappelle que ce n’est pas en autorisant des milliers d’hommes armés à arpenter la campagne française pour leur plaisir tous les jours de la semaine pendant plus de 6 mois que les risques seront réduits. Notre association demande d’urgence l’arrêt de la chasse le dimanche, jour de la semaine où se produisent plus de la moitié de ces accidents.
 
Impunité :
  • Rappel : en novembre 2012, un chasseur de 82 ans blessait deux promeneurs dans le Périgord, dont un grièvement au thorax, après un manquement aux règles de sécurité. Devant le tribunal correctionnel de Périgueux le 5 septembre dernier, il a été condamné à une simple interdiction de détenir une arme pendant cinq ans, à un retrait du permis de chasser et à une interdiction de le repasser pendant autant d’années.
  • Le 11 novembre 2012, une balle de gros calibre destinée à un sanglier termine sa course dans un salon, à Saint-Astier (24) sans faire heureusement de victime. Une nouvelle fois le chasseur n’avait pas respecté les règles de sécurité en tirant dans la direction d’une habitation. En septembre 2013, l’auteur des faits sera simplement condamné à 1 000 euros d’amende avec sursis.
     

 

Les chasseurs qui prennent les armes chaque jour doivent assumer les risques inhérents à leur dangereux « loisir ». Tout comme le chef de battue, le président de la société de chasse ou le président de la fédération départementale des chasseurs, tous considérés comme juridiquement non responsables en cas d’accident survenu dans une manifestation dont ils sont les organisateurs. Ce cas est unique dans les activités de loisirs !
 
Intimidation et pression :
  • Le 9 août dernier, à Hondschoote (59), des chasseurs tirent volontairement en direction d’un véhicule dans lequel se trouvent deux ornithologues pour les chasser d’un chemin pourtant public.
  • Le 6 septembre, le Président de l’ASPAS, Pierre Athanaze devait participer à l’émission "Service public" sur France Inter. Les chasseurs ont refusé de débattre en direct avec lui et France Inter a accédé à leur demande, en le remplaçant par le représentant d'une association plus conciliante !
  • Le 16 septembre, Canal + diffusait un reportage dans son émission « Spécial investigation » intitulé « Chasse, le pouvoir du fusil ». Jugé outrancier et caricaturesque par des représentants cynégétiques, les rediffusions de ce reportage seront étrangement annulées par la chaîne cryptée.
L’ASPAS ne peut que déplorer cette censure, ce manque de démocratie et de liberté d'expression.

L’ASPAS demande au gouvernement une refonte de l’archaïque système cynégétique français. Dans une démocratie, il est aujourd’hui inacceptable d’accorder autant de pouvoir à une activité qui concerne moins de 2% de la population et de laisser perdurer ce laxisme omniprésent.

   

Contact presse :

Pierre Athanaze - Président de l'ASPAS : tél. 06 08 18 54 55

 

 

 
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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 14:28

L’écologie selon le gouvernement Hollande : 
le retour des battues du 19ème siècle

 

Le ministère de l’Environnement autorise les chasseurs des Alpes-Maritimes et du Var à tuer des loups au cours de leurs battues au « gibier » dans les secteurs concernés par des arrêtés de « tir de prélèvement », sans aucun encadrement officiel. 
 

Y a-t-il encore un ministère de l’écologie en France ?

L’autorisation des battues aux loups est une régression d’un siècle et un coup de poignard dans le dos de la protection de la biodiversité. L’Etat piétine son propre Plan loup 2013-2017 signé en mars dernier, bafoue la protection légale de l’espèce, et s’assoit sur les engagements européens de la France. Nous demandons au Président de la République l’annulation immédiate de cette mesure extrêmement grave et irrecevable juridiquement.

Des destructions incontrôlées

Le Plan loup, déjà défavorable à l'espèce, fixait un plafond de 24 loups pouvant être tués pour l’année en cours. Ce nombre maximal est immédiatement devenu un objectif à atteindre pour les pouvoirs publics et pour certains politiques proches des milieux agricoles. Le constat est déjà fait que ces tirs ne solutionnent rien. Les battues de chasseurs non encadrés sont en plus la porte ouverte à toutes les dérives, alors que les tirs sont déjà mal maîtrisés : une louve allaitant 5 louveteaux a été abattue, un loup a été tiré par des chasseurs sans que son cadavre ait été retrouvé. Il est évident que plusieurs loups pourront être tués ou blessés au cours d’une battue sans qu’on le sache, et sans qu’on puisse avoir aucun contrôle.

 

Le loup ne doit pas être instrumentalisé contre l’intérêt général

Alors que la seule solution viable à long terme passe par un gardiennage efficace des troupeaux et une remise en cause des conduites pastorales inadaptées, le gouvernement s’attaque au loup pour donner des gages aux lobbies de la chasse et de l’agriculture. La filière ovine est économiquement en difficulté. Si la société française fait le choix de maintenir l'élevage ovin en le soutenant avec de l’argent public, on est en droit d’attendre que cette activité soit mise en oeuvre de façon compatible avec les enjeux du 21ème siècle, et avec les attentes de la société en matière de protection de la biodiversité.

  

L’écologie selon le gouvernement Hollande : 
le retour des battues du 19ème siècle

 

Le ministère de l’Environnement autorise les chasseurs des Alpes-Maritimes et du Var à tuer des loups au cours de leurs battues au « gibier » dans les secteurs concernés par des arrêtés de « tir de prélèvement », sans aucun encadrement officiel. 
 

Y a-t-il encore un ministère de l’écologie en France ?

L’autorisation des battues aux loups est une régression d’un siècle et un coup de poignard dans le dos de la protection de la biodiversité. L’Etat piétine son propre Plan loup 2013-2017 signé en mars dernier, bafoue la protection légale de l’espèce, et s’assoit sur les engagements européens de la France. Nous demandons au Président de la République l’annulation immédiate de cette mesure extrêmement grave et irrecevable juridiquement.

Des destructions incontrôlées

Le Plan loup, déjà défavorable à l'espèce, fixait un plafond de 24 loups pouvant être tués pour l’année en cours. Ce nombre maximal est immédiatement devenu un objectif à atteindre pour les pouvoirs publics et pour certains politiques proches des milieux agricoles. Le constat est déjà fait que ces tirs ne solutionnent rien. Les battues de chasseurs non encadrés sont en plus la porte ouverte à toutes les dérives, alors que les tirs sont déjà mal maîtrisés : une louve allaitant 5 louveteaux a été abattue, un loup a été tiré par des chasseurs sans que son cadavre ait été retrouvé. Il est évident que plusieurs loups pourront être tués ou blessés au cours d’une battue sans qu’on le sache, et sans qu’on puisse avoir aucun contrôle.

 

Le loup ne doit pas être instrumentalisé contre l’intérêt général

Alors que la seule solution viable à long terme passe par un gardiennage efficace des troupeaux et une remise en cause des conduites pastorales inadaptées, le gouvernement s’attaque au loup pour donner des gages aux lobbies de la chasse et de l’agriculture. La filière ovine est économiquement en difficulté. Si la société française fait le choix de maintenir l'élevage ovin en le soutenant avec de l’argent public, on est en droit d’attendre que cette activité soit mise en oeuvre de façon compatible avec les enjeux du 21ème siècle, et avec les attentes de la société en matière de protection de la biodiversité.

 

Pour en finir avec les mensonges !!!

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 12:45

Dernier cadeau de noel à la mode : Le bernard l'hermite exotique, du Sri Lanka ou d'ailleurs...

 

121126153836855 90 000 apx 470

Photo Illégale "Ouest France"

 

On vous explique que c'est pas cher ( heu c'est relatif : le kit de base 25 euros, celui de luxe : couple avec piscine 60 euros ), sympa, ça ne mange pas beaucoup ( les restes du repas ), ça vit dans l'eau et sur terre .... et on peut customiser sa coquille à volonté .... Yo trop bien !

 

On peut se poser la question de savoir :

 

Qu'en est-il des populations locales ? d'ou viennent ces animaux : nature, élevage, sous produit d'autre élévage ?

Que vont elles devenir ici ? 

Que se passe t il quand le cadeau ne plait plus et se retrouve dans la nature ? Pour lui, pour les animaux locaux ?

Quel interet d'avoir ce genre d'animal ?

 

Un reportage sur France3 bretagne :

 

http://bretagne.france3.fr/2012/12/02/noel-insolite-rennes-avec-l-ami-bernard-l-hermite-156707.html

 

 

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28 novembre 2012 3 28 /11 /novembre /2012 13:47
Lapins, rongeurs, 
chasseurs et agriculteurs :
le vrai problème
En Charente-Maritime, un vigneron a déposé une plainte contre les chasseurs : il leur reproche la prolifération des lapins, responsables d’importants dégâts aux cultures. Et si le vrai problème était une « gestion » irresponsable de la nature par le lobby chasse ? L’ASPAS propose des solutions simples : protéger les renards, prédateur naturel du lapin et soulager les agriculteurs du poids de ce lobby d’un autre âge.
Le lapin est un gibier très prisé par les chasseurs. Ces derniers entretiennent volontairement les populations de cet animal pour favoriser la poursuite de leur loisir, en organisant notamment de nombreux lâchers partout en France. Mais de cette soi-disant « gestion » découlent d’inévitables problèmes pour l’agriculture.
Chaque année en France, on estime à un million le nombre de renards abattus par la chasse et le piégeage. Prédateur par excellence des lapins et des micromammifères, le canidé est pourtant classé « nuisible » sur l’ensemble du territoire à l’exception de la Corse. Ce classement par arrêté ministériel autorise sa destruction toute l’année et sans qu’aucun quota ne soit précisé. Sur le seul département de Charente-Maritime, 4 000 renards sont détruits par an, même dans les communes où le lapin est lui-même classé « nuisible » à cause des dégâts qu’il commet… Le renard constitue pourtant un allié des agriculteurs, en éliminant à lui seul entre 3 000 et 6 000 petits rongeurs par an et de très nombreux lapins.
Il représente incontestablement la solution efficace et naturelle pour régler les dégâts causés par les lapins et les micrommamifères. Chasseurs contre agriculteurs ?
À cela s’ajoutent les lâchers de 20 millions de faisans et autres perdrix, nourriture artificiellement apportée aux prédateurs naturels qui perturbe la pyramide écologique et que les chasseurs n’entendent pas partager avec le renard... L’agrainage des sangliers couplé aux croisements génétiques réalisés pour obtenir des individus plus féconds correspond à l’entretien d’une arme de destruction massive des cultures. Mais les journées de chasse rapportent beaucoup d’argent aux sociétés de chasse…
La « gestion » de la nature par le lobby chasse est calamiteuse tant pour les équilibres biologiques que pour l’agriculture, coûteuse et dangereuse. Pour toutes ces raisons l’ASPAS demande, entre autres, le déclassement du renard des espèces dites « nuisibles ».
Communiqué ASPAS
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 22:42
L’ASPAS demande l’interdiction des instruments barbares : NON aux pièges tuants !

Chaton piégéQui sait qu’aujourd’hui encore, dans nos campagnes, les piégeurs installent un peu partout, et toute l’année, des engins de mort capables d’abattre aveuglément des chats, des chiens et des animaux protégés ? L’ASPAS demande l’interdiction totale de ces pratiques d’un autre âge. 

Répartis en 5 catégories, il existe, globalement, deux sortes de pièges : ceux qui tuent et ceux qui attrapent. Les pièges dits « tuants » tuent instantanément, soit en se refermant violemment sur le dos ou le cou de l’animal, soit par noyade.

Aucun ne peut être adapté à une espèce précise. Attirés par l’appât, tous les animaux au même régime alimentaire peuvent se faire prendre. Les appâts carnés sont en effet susceptibles d’attirer tous les carnivores, protégés ou non, « nuisibles », et bien sûr domestiques.

Indépendamment des appâts, les similitudes morphologiques impliquent également des prises accidentelles inévitables. Les bilans de captures par piégeage en témoignent : genettes, chats forestiers, blaireaux, hérissons ou encore castors d’Europe, espèces dont les niveaux de conservation sont extrêmement faibles (notamment à cause de leur piégeage intensif, autrefois légal).

Alors qu’en France, près de deux foyers sur trois possèdent au moins un animal de compagnie, les chats et chiens domestiques sont souvent victimes de captures accidentelles. Ainsi, le piège à œuf attire de nombreux chats mais également des hérissons.

L’ASPAS dénonce la barbarie de ces pièges et demande l’interdiction définitive de leur utilisation au ministère de l’Écologie, afin que plus aucun piège tuant ne puisse être tendu en pleine nature ou proche de nos maisons et porter une atteinte grave à notre faune sauvage et domestique.

L’ASPAS met à disposition de toute personne intéressée un dépliant gratuit, pour reconnaître les pièges tuants et faire respecter la législation grâce à des conseils juridiques. Ce document contient également deux cartes détachables pour participer activement à cette campagne : une destinée au ministère de l’Écologie et une autre à envoyer à l’ASPAS pour évaluer l’impact de la campagne. Pour obtenir ce document il suffit de contacter l’ASPAS par courrier en joignant une enveloppe A5 timbrée à 0,95 euros.

 Une pétition en ligne pour obtenir l’interdiction des pièges tuants est accessible sur le site internet de l’ASPAS.

En savoir plus sur cette campagne

Dépliant et dossier de presse envoyés gracieusement aux journalistes en faisant la demande
(Photographies en 300 dpi également disponibles)

Contact presse : Pierre Athanaze – Président de l’ASPAS 
tél. : 06 08 18 54 55


Clip de la campagne : ( sensibles s'absternir ...)

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=aTlByHBpKCQ

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 17:20

José Bové, médaille d’or de la démagogie !
L’ASPAS le poursuit pour incitation au braconnage

Le 17 juillet dernier en Lozère, José Bové déclarait : « Si le loup risque d’attaquer un troupeau, la meilleure façon de faire c’est de prendre le fusil et de tirer ! ». Les écologistes sont furieux de cette trahison et ripostent.

Curieuse façon de faire, pour un élu chargé de voter les lois, et qui, pour complaire à quelques-uns de ses ex-amis, appelle à les enfreindre.

Curieuse déclaration de la part d’un eurodéputé élu par les Français pour une meilleure prise en compte de la protection de la nature. Celui qui par le passé a montré tant de courage face aux lobbies et à la FNSEA s’est désormais rabaissé au même niveau de l’anti-écologie primaire.

En application de la Directive Habitat et de la Convention de Berne, le loup est aujourd’hui une espèce strictement protégée en France. Sa destruction illégale (et l'incitation à commettre un tel acte), telle que M. Bové la préconise, est une infraction pénale correctionnelle, punie de 15 000€ d'amende et d'un an d'emprisonnement. Les solutions de protection des troupeaux existantes s’avèrent non seulement efficaces, mais ce sont les seules qui permettent aujourd’hui d’envisager la cohabitation entre le loup et le pastoralisme.

Car le tir du loup a, le plus souvent, des effets inverses au résultat souhaité : en faisant éclater une meute stable régie par un couple dominant, le risque d’attaque sur les troupeaux augmente ! La seule solution est donc la protection des troupeaux. Elle seule garantit la pérennité du pastoralisme. Mais c'est moins populiste, et beaucoup moins médiatique.

Entre schizophrénie et basse stratégie médiatico-politique, la fin de carrière de José Bové est décidément pitoyable. Elle est également contre-productive tant pour le monde de l’élevage, son ancien métier, que pour la protection de la nature, qui est pourtant au centre des discours d’Europe Ecologie Les Verts.

L’ASPAS dépose plainte pour incitation au braconnage envers une espèce protégée, et en appel à Europe Ecologie Les Verts, pour qu’ils se positionnent clairement sur les enjeux environnementaux et de protection de la nature, quitte à se séparer de quelques-uns de leurs députés qui confondent politique et cirque médiatique.

 Ces dernières semaines, le manquement de la France à ses engagements communautaires a poussé l'ASPAS à porter plainte contre l'État français pour sa gestion calamiteuse du "dossier loup". D'abord auprès de la Comission Européenne puis devant le Comité permanent de la Convention de Berne. Les pressions incessantes des anti-loups ont déjà plongé notre pays dans l'illégalité en obtenant une législation encore plus permissive en matière de destruction des loups. Mais apparemment pas encore suffisamment au goût de l'eurodéputé Bové qui en appelle désormais au braconnage.

Contact presse:
Pierre Athanaze, Président de l’ASPAS : tél. 06 08 18 54 55

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16 juillet 2012 1 16 /07 /juillet /2012 15:37

Destruction des loups par l’État français :
L’ASPAS dépose une nouvelle plainte 
au niveau européen

 

 

 





En juin dernier, suite à la publication d’une nouvelle réglementation encore plus permissive en matière d’élimination de nos loups, l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS) déposait une plainte contre l’État français auprès de la Commission Européenne. Les arrêtés autorisant des tirs de loups se multipliant, elle en appelle aujourd'hui au comité permanent de la Convention de Berne.

Une fois de plus, l’État français se considère au dessus des lois : il autorise délibérément le tir d’une espèce strictement protégée au niveau européen, par la Directive Habitat et la Convention de Berne. Ces textes s’imposent au droit national et requièrent, pour passer outre cette protection, la mise en place d’un protocole à respecter et de solutions de prévention (chiens de protection, gardiennage, clôture…).

Or, nos divers gouvernements ont sciemment négligé les préconisations prévues par ces textes en assouplissant encore les conditions d’autorisation des tirs de défense. Chiffre révélateur de cette accélération, 64 autorisations de tirs de défense ont ainsi déjà été délivrées en trois mois sur l’arc alpin !

Après avoir déposé plainte auprès de la Commission Européenne (1), l’ASPAS saisit à présent le Comité permanent de la Convention de Berne, organe chargé de faire appliquer la réglementation en faveur de la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe.

Combinées simultanément, les solutions de protection des troupeaux existantes s’avèrent pourtant efficaces et permettent aujourd’hui d’envisager une cohabitation intelligente entre loups et éleveurs. La montagne et ses richesses naturelles n’appartiennent pas seulement aux éleveurs, mais à tous les citoyens, y compris ceux des générations futures.

Le manquement de la France à ses engagements communautaires et son comportement irresponsable face au « dossier loup »  révèlent, encore une fois le désintérêt de notre pays envers la Nature et la biodiversité.

 

(1) Voir notre communiqué de presse sur la plainte déposée auprès de la Commission Européenne :



 

http://www.aspas-nature.org/content/view/509/61/lang,fr/

 

 

 

 

 



Contact presse:

Pierre Athanaze, Président de l’ASPAS : tél. 06 08 18 54 55

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 10:32

Mardi dernier, nous sommes allés visiter avec les enfants le zoo de Fitilieu. Petit zoo famillial, propre, bien tenu avec des animaux qui ont l'air en bonne santé...

Visite tranquille qui fait la joie des gamins jusqu'à la "cage" des loups du canada. En fait de loups, un seul animal couché immobile l'oeil dans le vague.

P1360727


Là j'ai compris ce qu'Afrique n'bia avait ressenti lorsqu'il croisa le regard de Loup Bleu dans le roman de Pennac

Le loup est là, indifférent aux gens qui passent, indifférent aux "regarde un grand méchant loup", "regarde le loup, il va te manger" .... Il ne joue même pas le jeu, il reste immobile l'oeil fixe.

S'ils avaient pris le temps de s'arreter, de le regarder alors ils auraient vu dans l'oeil du loup toute la tristesse de la solitude, lui l'animal de meute

S'ils avaient pris le temps de s'arrêter, de le regarder alors ils auraient vu dans l'oeil du loup la nostalgie des grands espaces sauvages du canada.

S'ils avaient pris le temps de s'arrêter, de le regarder alors ils auraient vu dans l'oeil du loup, le regret des courses folles de la meute lors des migrations des caribous.

Mais ils sont passés s'arrêtant devant un dérisoir panneaux montrant les attitudes d'un loup en meute ....

Mais le loup ne m'a pas regardé, me revoyant anssi à mes propres regrets.

Mardi dernier, nous sommes allés visiter avec les enfants le zoo de Fitilieu. Petit zoo famillial, propre, bien tenu avec des animaux qui ont l'air en bonne santé... Et j'ai pas aimé.

 

 

A lire de Daniel Pennac : l'oeil du loup - pocket jeunesse

 


 


 

 

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