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12 février 2020 3 12 /02 /février /2020 17:45

Dimanche, nous sommes allés visiter l'espace naturel sensible de la délaissé de Sainte Marie d'Alloix.

Site dont j'avais eu connaissance en parcourant le site de l'association GRENE, association de préservation de l'environnement de la vallée du grésivaudan (https://www.grene38.fr/ ) 

L'historique du site est ici :

https://www.grene38.fr/patrimoine-naturel/delaisse-de-sainte-marie-dalloix/

carte de situation du site : un ancien terrain de motocross.
carte de situation du site : un ancien terrain de motocross.

carte de situation du site : un ancien terrain de motocross.

Le site est en cours de construction. Un sentier permet de faire le tour du site et de passer l'Alloix sur une passerelle.

 

Vues du site en construction ...
Vues du site en construction ...
Vues du site en construction ...
Vues du site en construction ...
Vues du site en construction ...

Vues du site en construction ...

Nous avons pu observer des traces de castors. On était un peu là pour çà et nous reviendrons faire quelques affuts afin de les observer à la demande des enfants.

Traces de branches rongées ou coupées sur le site ainsi que de nombreuses empreintes sur les limons de l'Isère toute proche.

 

Diverses traces des castors
Diverses traces des castors
Diverses traces des castors
Diverses traces des castors
Diverses traces des castors
Diverses traces des castors
Diverses traces des castors
Diverses traces des castors
Diverses traces des castors

Diverses traces des castors

Empreintes sur les limons de l'Isère
Empreintes sur les limons de l'Isère
Empreintes sur les limons de l'Isère

Empreintes sur les limons de l'Isère

Au retour, sur un poteau électrique au niveau de Sainte Marie d'Alloix, un faucon crécerelle à l'affut.

Espace Naturel Sensible : La délaissé de Sainte Marie D'alloix.
Espace Naturel Sensible : La délaissé de Sainte Marie D'alloix.
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29 janvier 2020 3 29 /01 /janvier /2020 17:22

Sortie en famille dans la plaine de Sainte Marie d'Alloix, l'occasion pour les garçons de tester leurs trotinettes ! 

Au départ, monsieur et madame ....
Au départ, monsieur et madame ....

Au départ, monsieur et madame ....

Petite boucle sympa à partir du parking de l'aérodrome de modélisme.

On longe des champs, de la foret pour revenir vers la ferme et retour par la route qui longe la lagune de Sainte Marie d'Alloix.

La ferme chateau du chevalier Bayard.

La ferme chateau du chevalier Bayard.

Au pied de la falaise de La Rousse, une grotte ayant abrité le passage d'hommes préhistoriques
Au pied de la falaise de La Rousse, une grotte ayant abrité le passage d'hommes préhistoriques

Au pied de la falaise de La Rousse, une grotte ayant abrité le passage d'hommes préhistoriques

Dans le champ près de la ferme, des hérons cendrés à la recherche de nourriture.
Dans le champ près de la ferme, des hérons cendrés à la recherche de nourriture.

Dans le champ près de la ferme, des hérons cendrés à la recherche de nourriture.

De nombreuses bergeronettes au milieu des vaches

De nombreuses bergeronettes au milieu des vaches

Nichoirs pour chouette chevêche. Ils sont nombreux dans les champs où se trouvent les vaches.

Nichoirs pour chouette chevêche. Ils sont nombreux dans les champs où se trouvent les vaches.

Sortie dans le plaine à Sainte Marie d'Alloix
Sortie dans le plaine à Sainte Marie d'Alloix
des pinsons du nord dans les arbres bordants la lagune.
des pinsons du nord dans les arbres bordants la lagune.
des pinsons du nord dans les arbres bordants la lagune.

des pinsons du nord dans les arbres bordants la lagune.

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25 février 2019 1 25 /02 /février /2019 15:30

Une partie peut être moins dans le thème du blog mais qui me parait intéressante. C'est historique du site ainsi qu'un aperçu de l'activité économique qui s'y développe.

Mes documents perso étant assez pauvres sur le sujet, je me suis largement inspiré de l'article de wikipedia qui est une grosse synthèse sur le sujet.

 

Le Charmant Som et son alpage ( partie 2 ).

Le nom de Charmant Som est le résultat de l'évolution du mot Chalmenson qui désigne un pâturage et le sommet qui le domine.

On en trouve trace en 1185, puis par déformation phonétique le "l" devient "r".

En 1357 il est fait mention du Charmencsom, en 1540 Charmensom.

C'est dans la carte Cassini des Alpes du XVIII apparait le nom de Charmant Som.

Vue sur l'alpage et la Pinéa

Vue sur l'alpage et la Pinéa

Avant de devenir en 1084 la propriété du tout jeune monastère de la Grande Chartreuse, le Charmant Som était propriété de l'abbaye de Bonnevaux qui pratiquait la transhumance estivale depuis les Terres Froides.

Ce sont les Chartreux qui ont déboisé l'alpage pour y mettre des troupeaux. 

1535, l'oratoire d'Orgeval est construit pour marquer la limite sur des possessions du monastère.

Avec la révolution française, l'alpage devient bien national puis l'administration des Eaux et Forêts en font l'acquisition et loue le site à des bergers qui entre les deux guerres aménageront le sentier muletier qui y mène en route carrossable.

Lors de la seconde guerre mondiale, les camps Jeunesse et Montagne ainsi que les Chantiers de la jeunesse française s'y installent. Mis en place en début de guerre par le gouvernement de Vichy, ils seront en fin de guerre des camps de résistants qui accueillent les réfractaires au STO et veulent entrer dans le maquis.

Vue sur les batiments de l'alpage

Vue sur les batiments de l'alpage

On trouve sur l'alpage une bergerie, une fromagerie et une auberge.

L'auberge est ouverte de juin à septembre.

La fromagerie est une fromagerie traditionnelle, c'est une des dernières à fabriquer et vendre le fromage sur place.

 

A droite la fromagerie et son point de vente, à gauche le bâtiment de traite et l'auberge.

A droite la fromagerie et son point de vente, à gauche le bâtiment de traite et l'auberge.

Salle de traite

Salle de traite

Le bétail pâture dans 4 parcs différents organisés de faon à ce que le bétail n'ai pas besoin de surveillance constante.

Le troupeau compte entre 60 et 80 tarines ce qui représente 800l de lait.

Le Charmant Som et son alpage ( partie 2 ).

Le lait est transformé en fromage sur place :

sérac, tomme, formage frais, lait entier.

 

Portrait de tarines
Portrait de tarines
Portrait de tarines
Portrait de tarines

Portrait de tarines

Les fromages sont consommés à l'auberge où vendus directement sur place.

On vient de loin pour acheter sa dose de fromage !
On vient de loin pour acheter sa dose de fromage !

On vient de loin pour acheter sa dose de fromage !

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21 juin 2017 3 21 /06 /juin /2017 13:51

Elle se situe sur la commune de Goulien dans le finistère. 

Elle a été crée en 1958 et depuis 1973 est gérée par l'association Bretagne Vivante-SEPNB.

La réserve couvre les falaises, la pelouse maritime et abrite quelques espèces emblématiques : fulmars, goélands, caves, faucon pèlerin .....

Un lien :

http://www.reserve-cap-sizun.org

 

 

La réserve ornitho du Cap Sizun

Quelques images du site prises en avril 2017

Un paysage de falaises et de landes maritimes.
Un paysage de falaises et de landes maritimes.
Un paysage de falaises et de landes maritimes.
Un paysage de falaises et de landes maritimes.
Un paysage de falaises et de landes maritimes.
Un paysage de falaises et de landes maritimes.
Un paysage de falaises et de landes maritimes.
Un paysage de falaises et de landes maritimes.

Un paysage de falaises et de landes maritimes.

Quelques oiseaux photographiés en avril 2017

Goélands, fulmars, fou de bassan, choucas, cormoran, grand corbeau
Goélands, fulmars, fou de bassan, choucas, cormoran, grand corbeau
Goélands, fulmars, fou de bassan, choucas, cormoran, grand corbeau
Goélands, fulmars, fou de bassan, choucas, cormoran, grand corbeau
Goélands, fulmars, fou de bassan, choucas, cormoran, grand corbeau
Goélands, fulmars, fou de bassan, choucas, cormoran, grand corbeau
Goélands, fulmars, fou de bassan, choucas, cormoran, grand corbeau
Goélands, fulmars, fou de bassan, choucas, cormoran, grand corbeau

Goélands, fulmars, fou de bassan, choucas, cormoran, grand corbeau

Notes de terrain

Notes prises lors de la visite en avril 2017
Notes prises lors de la visite en avril 2017
Notes prises lors de la visite en avril 2017

Notes prises lors de la visite en avril 2017

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20 juin 2017 2 20 /06 /juin /2017 13:43

Suite des articles sur le dernier voyage en Bretagne aux vacances de pâques. 

Aujourd'hui un oiseau que je n'avais encore jamais observé : le fulmar boréal. Un oiseau typiquement marin !

J'ai pu observer une colonie lors de ma visite à la réserve naturelle du Cap Sizun ( article à suivre ). 

Couple de fulmars sur la plateforme qui leur servira de nid

Couple de fulmars sur la plateforme qui leur servira de nid

Le corps et la tête de l'oiseau sont blancs, les ailes grises plus ou moins tachetées. Son envergure est d'environ 1 m.

Le bec est caractéristique. Il est gris, légèrement tordu avec un bout jaune et des narines tubulaires sur le haut du bec.

C'est un oiseau qui est lié aux falaises escarpées de l'Atlantique Nord en période de nidification. En dehors, il mène une vie pélagique.

On compte en France 1 200 couples environ.

 

Bec caractéristique de la famille des fulmars

Bec caractéristique de la famille des fulmars

Au printemps, une falaise peut accueillir une trentaine de couples. ceux ci sont composés de jeunes immatures qui recherchent un futur lieu de nidification et des couples nicheurs.

En mai, ne resteront que les couples nicheurs soit une petite dizaine pour notre exemple. Les autres retourneront au large.

Le nid est extrêmement rudimentaire puisqu'il se compose juste d'un replat de la falaise.

En mai, la femelle pond un seul oeuf et il n'y aura pas d'autre ponte dans l'année. L'incubation dure une cinquantaine de jours où le mâle et la femelle se relaient tous les deux ou trois jours.

 

Zone de nidification sur le pan de falaise ( les points blancs ! )
Zone de nidification sur le pan de falaise ( les points blancs ! )

Zone de nidification sur le pan de falaise ( les points blancs ! )

En été, un dizaine de jour après l'éclosion, le petit est laissé seul par ses parents qui partent au ravitaillement en mer.

Il est nourri principalement par des calmars. Son élevage dure une soixantaine de jours. Quand ses parents l'estimeront assez grand, ils l'abandonneront et c'est la faim qui le poussera à l'envoler.

On estime à 50% la réussite dans la reproduction chez le fulmar.

Attitude caractéristique pour ne pas être vu des prédateurs ...

Attitude caractéristique pour ne pas être vu des prédateurs ...

A l'automne, le jeune fulmar quitte la terre pour plusieurs années de vagabondages océaniques et doit apprendre à se nourrir seul. ( on a vu des jeunes "bretons" jusqu'au Groenland, au Canada ou en mer de Barents ). Les adultes restent plus près du continent.

 

 

Le fulmar est un excellent planeur.
Le fulmar est un excellent planeur.

Le fulmar est un excellent planeur.

En hiver, souvent en décembre ou janvier, le fulmar revient sur les falaises à la recherche d'un site pour nicher.

 

Attention ! : Si vous menacez un fulmar ( en volant trop près par exemple ... nan je rigole ! ) il adopte la tactique du lama et peut vous cracher à quelques mètres de distance un jet liquide huileux et nauséabond !

le fulmar boreal ( Fulmarus glaciaris )
le fulmar boreal ( Fulmarus glaciaris )
le fulmar boreal ( Fulmarus glaciaris )
le fulmar boreal ( Fulmarus glaciaris )
le fulmar boreal ( Fulmarus glaciaris )
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9 avril 2017 7 09 /04 /avril /2017 10:39
Quand les pots de fleurs deviennent des pièges mortels.

En rangeant mes pots de fleurs, j'ai trouvé ces lézards dans un des pots .... ils n'arrivaient plus à en sortir, les parois étant trop lisses.

Ils devaient être là depuis un moment : deux n'avaient pas survécu. Une partie du pot étant inondée, les autres ont pu avoir de l'eau pour survivre.

Penser à ranger les pots tête en bas, une bonne façon de protéger les lézards et autres bestioles qui ne pourraient pas ressortir !

 

Quand les pots de fleurs deviennent des pièges mortels.
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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 16:04

Lettre ouverte à M. le Préfet du Pas-de-Calais :

Prolifération des rongeurs et dégâts aux cultures :

l'ASPAS a la solution

 

 

Monsieur le Préfet,

 

Le 25 janvier, des agriculteurs sont venus manifester devant la préfecture d’Arras pour dénoncer la prolifération d’espèces causant des dégâts aux cultures, notamment les rats musqués et les lapins de garenne.

 

Leurs revendications, largement reprises par les médias, doivent être entendues à la lumière des éléments suivants.

 

Certains agriculteurs demandent le retour à l’utilisation de produits chimiques comme la bromadiolone, pour empoisonner légalement les espèces qui posent des problèmes à l’agriculture. L’inefficacité et les dangers de cette méthode sont reconnus. Cet anticoagulant puissant provoque l’intoxication directe (ingestion des appâts) ou indirecte (ingestion des cadavres) de nombreuses espèces, entraînant des répercussions en cascade sur une faune déjà fragilisée par les activités humaines.

 

En novembre 2011, 14 cadavres de milans royaux et 8 cadavres de buses variables ont ainsi été retrouvés dans le Puy-de-Dôme, sur des parcelles traitées avec ce produit chimique. Face à cette hécatombe, le préfet du Puy-de-Dôme a interdit, le 8 décembre dernier, l’utilisation de la bromadiolone sur les 22 communes du département abritant des dortoirs de milans royaux, rapaces protégés rares. Le préfet a également décidé de déclasser temporairement le renard et les mustélidés de la liste des "nuisibles". Ces prédateurs naturels jouent en effet un rôle incontestable de régulation des rongeurs et micromammifères. 

 

La gestion de ces espèces dans le Pas-de-Calais est catastrophique : renard, martre, putois et belette sont classés « nuisibles » et massivement détruits, alors qu’ils constituent les prédateurs naturels des rongeurs. Ce constat a d’ailleurs motivé notre association à déposer un recours contre ce classement incohérent auprès du Tribunal administratif de Lille.

À titre d’illustration, un renard consomme 3 à 4000 rongeurs par an, 5000 renards sont détruits chaque année dans le département. Le calcul est éloquent : ce sont des millions de rongeurs qui échappent chaque année à une prédation naturelle ! 

 

Par ailleurs, le lapin est un gibier très prisé par les chasseurs qui entretiennent ses populations pour favoriser la poursuite de leur loisir. Des associations spécialisées dans la défense de ce petit gibier oeuvrent ainsi dans le Pas-de-Calais avec comme objectif « de développer le lapin sur l’ensemble du département, petit gibier de base par excellence »… (cf. site de l’ADCPG 62 et ANCLATRA). Les agriculteurs se trompent probablement de responsables…

 

Notre association vous demande instamment de refuser la lutte chimique aux conséquences catastrophiques sur la chaine alimentaire et de retirer de la liste des « nuisibles » les renard, martre, putois et belette sur toutes les communes qui se plaignent des dégâts dûs aux rongeurs. Cette mesure représente le seul moyen efficace, naturel et gratuit pour lutter contre les dégâts causés aux cultures.

 

 Pierre Athanaze - Président de l’ASPAS

 

Contact presse : Pierre Athanaze - Président de l’ASPAS 

tél. : 06 08 18 54 55

 

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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 19:24

Communiqué de presse du Cora Faune Sauvage :

 

Communiqué de presse du 8 septembre 2011


CORA Faune Sauvage 32 rue Sainte Hélène 69002 Lyon 0472771984 region@corafaunesauvage.fr www.corafaunesauvage.fr


En 2011, les conditions d’ouverture et de pratique de la chasse posent toujours problème

Le CORA Faune Sauvage, une fois de plus, attire l'attention de l'Etat sur les conditions d'exercice de la chasse en 2011/2012 en Rhône-Alpes et :

• dénonce la période retenue pour la chasse en Rhône-Alpes à partir du 1er septembre (voire le 21 août pour les oiseaux d'eau dans la Loire).

Nous rappelons qu'une période de chasse du 1er octobre au 31 janvier de l'année suivante, sans échelonnement de dates selon les espèces (suite aux préconisations du rapport Lefeuvre1), est un minimum non négociable, sachant que notre position éthique c'est l'arrêt de la chasse aux oiseaux migrateurs. En effet la Directive Européenne Oiseaux demande aux Etats membres d'assurer la protection des oiseaux pendant les périodes de reproduction et de trajets migratoires. Dans la Dombes, certaines espèces ont à peine terminé leur cycle de reproduction début septembre !

• préconise la suspension de la chasse du petit gibier de montagne : Tétras lyre, Lagopède alpin, Perdrix bartavelle, Gélinotte des bois, Lièvre variable. Ces espèces sont en mauvais état de conservation dans notre région. La chasse, même limitée, ajoutée aux autres dérangements, à la modification des habitats et au réchauffement climatique participe à la disparition précoce de ces espèces de nos montagnes.

• demande l'abolition de la chasse à la marmotte, qui n'est qu'une chasse de loisir. Comment expliquer aux nombreux touristes qui visitent les Alpes en été, qui observent les marmottes qu'après eux d'autres viendront les tirer ?

• condamne fermement toute vénerie sous terre, méthode de chasse d'une grande cruauté et inacceptable du point de vue éthique et biologique et refuse de ce fait la période complémentaire de la vénerie pour le blaireau à partir du 15 mai.

• demande un jour de non chasse le dimanche pour permettre à tous de profiter de la nature en toute sécurité.

• souhaite l'arrêt de la chasse dans les espaces protégés : réserves naturelles nationales et régionales, forêts domaniales .....

D'autres sujets nous posent problème : • chasse par temps de neige ou de gel prolongé, • augmentation toutes les années des périodes de chasse pour divers motifs.

La chasse telle qu'elle est pratiquée en 2011 a-t-elle toujours sa place dans notre société ?

Ce droit ne doit-il pas évoluer ? Un nouveau droit, celui d'observer, ne devrait-il pas voir le jour ?


Contact : Marie-Paule de Thiersant 06 77 05 72 64


1 Rapport scientifique sur les données à prendre en compte pour définir les modalités de l'application des dispositions légales et règlementaires de chasse aux oiseaux d'eau et oiseaux migrateurs en France septembre 1999 sous la présidence du professeur Lefeuvre.

 

 

Communiqué de presse de l'ASPAS :

 

 

Un nouveau drame de la chasse

Le scandale continue

 
 

Samedi 5 novembre, à Contrevoz dans l’Ain, un ramasseur de champignons est tué par un chasseur. Ce nouveau drame de la chasse fait suite à une interminable liste d’accidents de chasse qui ont coûté la vie à des promeneurs, vététistes, cyclistes et autres usagers de la nature ces dernières années. Si rien n’est fait dans les meilleurs délais pour que ces tragédies à répétition ne cessent de se reproduire, l’ASPAS saisira les juridictions internationales compétentes.

La chasse est l’activité de loisir la moins règlementée de France pour ce qui est de la sécurité : 

  • Aucune règle nationale ne réglemente  la chasse autour des habitations !
 
  • La France est le seul pays d’Europe où l’on chasse tous les jours de la semaine !
  • Aucun texte législatif ou règlementaire n’encadre cette activité qui chaque année tue des dizaines de personnes et en blesse 200 à 300 !

La loi chasse 2000 avait prévu qu’un décret fixerait les mesures de sécurité liées à la chasse. Ce décret n’a jamais été pris et en 2008, la loi chasse dite « Poniatowski » supprimait même cet article de loi.

 

Le 10 février 2010, l’ASPAS remettait une pétition comptant 251 667 signatures à Jean-Louis Borloo, pour demander que des mesures de sécurité soient rapidement prises et que le dimanche soit un jour non chassé sur l'ensemble du territoire français, afin que les usagers de la nature puissent profiter, au moins une journée par semaine, d’un minimum de sécurité.

Le ministère de l’Écologie a alors réuni, le 10 septembre 2010, un groupe de travail qui devait faire des propositions. Mais depuis, ce groupe de travail n’a jamais été re-convoqué et les « bonnes intentions » du Ministre sont tombées aux oubliettes !

 

Depuis le début de la saison de chasse (il y a seulement un mois et demi)au moins une quarantaine d’accidents de chasse ont eu lieu dont une dizaine d’entre eux a fait des victimes parmi les non chasseurs.

Alors que deux nouvelles lois « chasse » sont actuellement à l’ordre du jour du Sénat et de l’Assemblée Nationale, aucun de ces deux projets de loi n’aborde cette question pourtant plus que jamais d’actualité.

 

L’ASPAS exige que le loisir chasse soit encadré par des mesures de sécurité qui prennent en compte les chasseurs, mais aussi les non chasseurs, et que le dimanche soit un jour non chassé. Faute d’un minimum de présence de la part du gouvernement français, l’association envisage donc de saisir les autorités compétentes.



Contact presse : Pierre Athanaze - Président de l’ASPAS 
tél. : 06 08 18 54 55

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 12:55
Trophées de la nature ASPAS 2010 : Borloo et Chatel conspués par les écologistes Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
09-02-2011

Comme chaque année, l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages (ASPAS) a le privilège de décerner les trophées de la nature. Attribués suite aux votes des adhérents de l’association, ces trophées récompensent les efforts de certains en matière de protection de la nature (Trophée de plume) et condamnent les actes écologiquement dommageables d’autres (Trophée de plomb).

LE TROPHÉE DE PLOMB 2010 est attribué à Jean-Louis Borloo et Luc Chatel. Le 4 mars 2010, le ministre de l’Éducation Nationale, Luc Chatel, a signé la première « Convention de partenariat pour l’éducation au développement durable » avec la Fédération Nationale des Chasseurs et le ministre de l’Écologie, Jean-Louis Borloo, alors que celle-ci a toujours été refusée aux structures professionnelles d'éducation à la nature. Cet accord entre chasseurs et Gouvernement encourage l’entrée du lobby chasse dans nos écoles. Il s’agit d’une véritable entreprise d’endoctrinement qui consiste à faire la promotion d’une prétendument nécessaire « gestion de la nature » afin de trouver de nouvelles recrues chez les chasseurs. Or, le prosélytisme est illégal.

Dans un pays où les lois de protection de la nature sont quotidiennement bafouées, certains s’efforcent de défendre efficacement la nature et une écologie responsable.
 
L’ASPAS a ainsi le plaisir de remettre le TROPHÉE DE PLUME 2010 à Virginie Boyaval. Voilà plus de 5 ans que Virginie a fondé l'association MELES ayant pour but l'étude et la protection du blaireau.  Depuis 2008, Virginie sillonne la France pour présenter le film qu'elle a réalisé "Le blaireau de l'ombre à la lumière" qui pointe du doigt la cruelle pratique du déterrage, elle s'est déplacée dans plus de 200 écoles pour sensibiliser les enfants à cet animal si mal considéré, donne des conférences, effectue des suivis de population, étudie l'impact de la mortalité routière, apporte des soins aux blaireautins orphelins et adultes blessés et se bat pour que le blaireau obtienne le statut d'espèce protégée. Les journalistes Nathalie Fontrel et Denis Cheissoux (France Info et France Inter) ne sont arrivés qu’à quelques voix de la première place, nombreux ont été les adhérents de l’ASPAS à rendre hommage à leur excellent travail…

Association libre de toute attache, l’ASPAS est depuis toujours et reste résolument apolitique. Il n’est ici question que de protection de la nature, une cause qui se situe bien au-dessus des choix politiques...
 
Puisque les représentants politiques engagés pour défendre la nature sont rares, les associations telles que l’ASPAS se doivent de dénoncer les atteintes à la biodiversité, à notre environnement et ce dans l’intérêt de tous.
 

Les trophées, mis sous cadre, ont été envoyés aux lauréats.

Contact presse : Pierre Athanaze – Président de l’ASPAS
Tél. : 06 08 18 54 55

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7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 20:55

L'écobuage ou brulage pastoral : C'est un processus traditionnel qui sert à contenir les végétaux  ligneux et assurer la repousse de l'herbe.

 

Cette pratique permet aux éleveurs d'avoir de l'herbe à disposition pour les bêtes de façon plus rapide.

Sauf que cette pratique n'est pas sans risques pour la santé. La combustion des végétaux emmet des dioxines et divers goudrons. Toxiques que l'on retrouve dans la viande et le lait des animaux si ceux-ci ont été mis sur le pré de façon trop précoce ....

La combustion dégage également des particules diverses qui sont aussi toxiques que les particules diésels. Extrèmement nocives, on les retrouve dans le sang et les poumons .:

 

Un feu de 50 kg de déchets végétaux produit autant qu'un véhicule diesel faisant un parcours de 8000 km ....

 

 

St helene 114

 

 

 

 

Depuis deux jours ça brule à tout va .... Hier on aurait dit que les coteaux avaient été bombardés. Ce soir voilà le nuage de particules qui flottait au dessus de la vallée....

 

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