Dans les rosiers de la maison vivent quelques sauterelles.
Une a bien voulu se laisser photographier !!
C'est la plus connue des orthoptères car elle est de taille imposante et elle fréquente de nombreux milieux.
Elle se déplace en marchant ou en effectuant de longs vols planés.
Elle se nourrit d'insectes phytophages.
Elle chasse de façon redoutable les mouches, chenilles et larves de coléoptères.
C'est un animal commun mais qui souffre de l'urbanisation et des produits phytosanitaires du jardin et donc qui a tendance à devenir rare.
C'est une alliée précieuse au jardin qu'il faut préserver.
Lundi 15 aout, nous étions à Bissy dans la banlieue de Chambéry.
Nous avons pu observer un groupe de 90 cigognes qui cerclaient tranquillement dans une pompe.
La Savoie et la Haute Savoie sont des routes de migration pour les cigognes. celles-ci se mettent en route aux alentours de la mi-aout et il n'est pas rare d'en observer :
L'an dernier, le 27 aout 2015, un groupe d'une cinquantaine d'individus a fait une halte migratoire sur le toit d'un immeuble à Cognin.
Le 25 aout 2010, un groupe d'une dizaine d'oiseaux a été observé sur le toit d'une maison.
en 2015, j'ai observé un individu isolé à La Gache près de Pontcharra
1 : Le soleil réchauffe l'air au niveau du sol
2 : l'air chaud monte en spirales à certains endroits : c'est un thermique
3 : les cigognes ailes dépolyées se laissent porter par l'air chaud et montent sans efforts
4 : Arrivées en haut, elle se laissent tomber jusqu'au prochain thermique
5 : et elles recommencent .....
Nous sommes habitués à voir les soirs d'été dans le ciel au dessus du village des martinets noirs or depuis quelques soirs, ce sont des martinets à ventre blanc ( martinet alpin - Apus melba ) qui viennent chasser au dessus de la plaine et du village.
Je n'en avais jamais vu à cet endroit mais plutôt en altitude en Chartreuse ou dans le Vercors.
C'est pour moi un oiseau plutôt d'altitude.
Actuellement le temps est venteux et nuageux : rouleaux de nuages sur la barrière de falaises au dessus le la vallée, fort vent du nord en altitude. C'est peut être une raison de leur présence en plaine ?
Le cincle plongeur ( Cinclus cinclus ) est un passereau caractéristique des eaux courantes des collines et des montagnes.
Il fréquente des eaux de bonne qualité, il est donc un indice précieux de l'estimation de la pollution d'un cours d'eau.
Cet oiseau est bien distribué sur tout l'arc alpin : de l'étage pré-alpin jusque vers 1800 m. il a été observé au maximum à des altitudes de 2200 à 2300 m.
Nous avons pu l'observer assez longtemps car s'il est discret, il ne semble pas farouche lorsqu'on est à bonne distance.
Nous avons pu l'observer en train de chasser. Tout d'abord posté sur les cailloux, il chasse en marchant sur le fond de l'eau parfois partiellement immergé d'autres fois totalement immergé.
On peut le voir dans les endroits où il y a du courant, nager à la surface, ses ailes lui servant de pagaies.
Une fois qu'il a fait le plein de larves et d'insectes, il se poste sur un rocher et déguste ses proies.
LE CALENDRIER DU CINCLE
Au printemps :
le cincle fait deux couvées : une fin mars, l'autre en mai.
La couvaison dure 15 jours et l'élevage des jeunes prend trois semaines.
Les jeunes savent nager avant de voler. Ils se dispersent le long de la rivière à la recherche de nouveaux territoires.
Pour les parents, le cycle de couvaison reprend.
L'été :
Les couvaisons terminées, chaque membre de la "famille" vit sa vie de façon autonome. Lors des fortes chaleurs, on peut les observer cachés sous de grosses pierres.
L'automne :
C'est le moment où le cincle se gave de nourriture afin de se constituer une fine couche de graisse qui lui servira à se protéger des basses températures de l'hiver.
L'hiver :
En fonction de la dureté du gel, le cincle migre vers des altitudes basses, en général sous 1 000 m.
Dès février, la construction du nid commence. Les deux adultes participent à l'élaboration du nid ( une grosse boule de mousse, de terre et de brindilles ).
Du fait de la pollution des cours d'eau et des aménagements hydroélectriques, les populations de cincles sont en régression.
La bergeronnette des ruisseaux est un passereau de la famille des Motacillidés. Oiseau typique des torrents de montagne, elle est bien répartie sur tout l'arc alpin où elle est commune jusqu'à une altitude de 1700 m.
Nous avons pu l'observer sur le Guiers dans le cirque de Saint Même où le fond du cirque avec la prairie et les berges caillouteuses du torrent se prêtent bien à sa présence.
le dessous est jaune citron, avec des ailes brun sombre, un sourcil blanc. La femelle a la gorge blanche et le mâle la gorge noire en été.
Elle fait son nid dans des cavités naturelles.
Il y a deux couvées par an avec en moyenne 4 poussins.
Cette espèce s'observe tout au long de l'année en milieu alpin.
Elle migre partiellement en hiver sous l'altitude de 1000 m
Nous avons pu observer les attitudes caractéristiques des bergeronnettes : des mouvements de queue incessants et une marche rapide et nerveuse.
Les oiseaux sautaient de pierres en pierres et d'un saut rapide attrapaient des insectes volant au dessus de l'eau.