Première montée hier à l'alpage.
La route a été dégagée par les forestiers, l'hiver a laissé des traces : glissement de terrain et arbres arrachés tombés sur la route.
Le temps de ces derniers jours n'est pas vraiment au beau : des éclaircies, des averses, du soleil. Nous avons été accueillis par des flocons de neige et un vent glacial.
Les rochers exposés au vent sont plaqués de glace.
L'alpage est déneigé, quelques rares fleurs ont commencé à pousser : les premiers crocus blancs, mauves,
Un peu isolée dans la prairie, une gagée de Liotard. C'est une plante qui apparait avant que pousse l'herbe. Elle se rencontre sur les reposoir d'animaux, ce qui est le cas ici.
C'est une plante à bulbe.
Charles Liotard était un botaniste dauphinois très connu.
La fonte des neige a laissé dans l'alpage les traces que font les campagnols à la base du manteau neigeux. Ces sortes de tunnels leur permettent de se nourrir et de circuler à l'abri des prédateurs.
Peu d'animaux sur l'alpage à part quelques oiseaux : rouge queue, mésanges, merle de roche, grive et le copain de rando.
A la descente, une chevrette chevreuil etait en train de se nourrir sur le bord de la route. Le vent était favorable donc elle ne m'a pas entendu, j'ai donc pu la photographier et la dessiner. On remarquera son pelage qui n'a pas encore totalement mué : il reste des zones de poil d'hiver.
Avant d'arriver sur Arvillard, c'est un brocard dans un champ qui nous avons pu observer: